Quel est le point commun entre Ferrari, Binance, le groupe Metro et l’hôpital Bélair de Charleville ? Toutes ces entités ont été la cible de pirates des temps modernes au mois d’octobre. On rappelle ce qui devrait être aujourd’hui une évidence : le risque cyber n’épargne personne. L’acculturation à cette menace prend à cet égard un caractère essentiel dans l’entreprise. Sur le terrain, on est toutefois loin du compte.
En effet, si les équipes techniques et DSI cernent aujourd’hui plutôt bien le risque, ce n’est pas du tout le cas des divisions financières. Un chiffre effarant émane d’une étude signée Kroll et relayée par L’Agefi. Au niveau mondial, 99% des DAF se disent a minima confiants quant à la capacité de leur entreprise à parer une cyberattaque dans l’année à venir. Un aveuglement forcément problématique et dangereux alors que la courbe des attaques arbore une trajectoire exponentielle.
Rappelons que, dans le cadre d’une attaque, la porte d’entrée est presque toujours ouverte aux pirates par un humain. Un clic malencontreux sur un mail ou une pièce jointe, et c’est l’abordage ! Les criminels ont d’ailleurs bien ciblé les maillons faibles. Directions financières et services comptables représentent ainsi leurs cibles favorites. Pour autant, ceux-ci demeurent encore largement mis à l’écart sur le sujet. L’étude Kroll précise ainsi que 40% des DAF expliquent que ni eux, ni leurs équipes, n’ont jamais reçu de préconisation en matière de cybersécurité de la part des équipes informatiques !
La collaboration au sein des structures apparaît donc primordiale. La prévention, également. Comme on simule des alertes incendie, par exemple, la mise à l’épreuve sur des simulations d’attaques cyber doit devenir un incontournable.
Sensibiliser au risque, apprendre les bons réflexes, recruter des DAF avec des compétences informatiques… Il faut aux entreprises impérativement muscler leur approche du risque cyber. Dans cette optique, le recours aux solutions des cyber insurtechs comme Stoïk ou Dattak, qui misent énormément sur la prévention, apparaît plus que jamais pertinent.
C’est un secret de polichinelle. La santé se présente comme un champ concurrentiel gigantesque pour les géants de la tech. GAFAM comme BATX multiplient d’ailleurs les avancées sur ce terrain. Apple, en particulier, se trouve bien positionné. Grâce aux données issues de ses objets connectés, la firme à la pomme peut même s’imaginer en pierre angulaire d’un véritable écosystème.
Si l’on évoque un écosystème de santé, l’assurance constitue forcément une brique. Les tentatives d’incursion des GAFAM sur ce segment ont été pour le moment plutôt infructueuses. L’échec récent d’Amazon Care nous le rappelle. Pour autant, un Apple dispose d’arguments – et de