Les pirates ne sont plus uniquement sur les flots… mais surtout dans vos systèmes informatiques ! Si Jack Sparrow en fait rêver plus d’un, les cyber pirates sont bien plus hostiles. Ils font aujourd’hui couler de nombreuses structures. Même s’il reste beaucoup à faire, politiques et assureurs prennent aujourd’hui la menace très au sérieux.
Et l’assurance contre ce risque en pleine explosion n’est pas un gadget, loin de là ! Une enquête menée par Censuswide pour Delinea auprès de 300 entreprises américaines, indique que 80 % d’entre elles ont eu recours à leur cyber assurance en 2022. Et pour plus de la moitié, à plusieurs reprises dans l’année ! Petites ou grandes entreprises, collectivités comme hôpitaux, personne n’est épargné par les hackers, et il y a urgence pour tout le monde de se couvrir.
Les décisionnaires des grosses structures ont manifestement saisi les enjeux. L’étude révèle en effet que les grandes entreprises ont revu leur budget et choisi d’agir afin de se protéger au mieux des cyber attaques. 70 % des entreprises interrogées ont ainsi souscrit une cyber assurance. Pour 40 % d’entre-elles, la principale raison était la réduction des risques.
L’idée de s’assurer contre le risque cyber fait son chemin… mais il y a encore une immense disparité en fonction des structures. Une enquête de Stoïk révèle qu’en France, 89 % des PME pensent que leurs données sont suffisamment protégées sans cyber assurance.
Du côté des assureurs, l’étude de Delinea explique qu’ils ont du mal ) gérer l’ampleur du phénomène. 35 % des entreprises qui ont demandé une couverture cyber ont dû attendre trois mois avant d’être approuvées. De plus, les assureurs se montrent de plus en plus prudents, voire se désengagent. Ils ne sont ainsi que 30 % à couvrir les ransomwares.
Notre étude révèle que les assureurs exigent de plus en plus des entreprises la mise en place d’un éventail plus large de mesures de sécurité pour tenter de faire baisser le nombre de clients à indemniser. Alors que 80 % des entreprises font jouer leur cyberassurance, la nécessité de solutions plus avancées est à prévoir.
Art Gilliland, PDG de Delinea
Les insurtechs comme Stoïk, Dattak, Eye Security ou encore Coalition, ont un rôle primordial à jouer pour l’année à venir. Les investissements ainsi que les levées de fonds des startups confirment l’importance et la conviction du secteur de venir sensibiliser et protéger les petites comme les grandes structures.
Ce n’est pas la plus médiatique… et pourtant, il s’agit certainement de la plus emblématique réussite de l’insurtech française jusqu’à présent. Shift Technology, c’est une équipe de 600 personnes, une présence dans plus de 20 pays, une valorisation supérieure à un milliard d’euros et un savoir-faire unanimement reconnu.
A l’heure où le secteur de l’assurance se digitalise à marche forcée, les solutions d’IA conçues par l’insurtech, notamment pour traquer la fraude, représentent un must pour n’importe quel assureur, aux quatre coins du monde.
Depuis ses premiers pas, la licorne a tissé une toile impressionnante, et l’aventure ne fait que