Le chiffre du jour | Assureurs, vers l’éthique et au-delà !

Le chiffre du jour | Assureurs, vers l’éthique et au-delà !

Emilie Autin
Rédigé par Emilie Autin
22 juillet 2022 - 2 minutes

En 2022, les consommateurs ne sont plus passifs. Leurs convictions et choix sont clivants, et donnent le tempo. Des marques modifient en conséquence des recettes ou changent de cap dans leur stratégie. Les clients s’orientent vers des actions plus respectueuses de l’environnement et plus éthiques. Il en va de même dans leur choix d’assurance ! Dans une étude mené par Zelros, les chiffres sont sans appel. 70 % des consommateurs sont prêts à payer plus pour avoir une assurance davantage éthique.

S’ils sont prêts à mettre la main au porte-monnaie, c’est pour de la technologie responsable, le développement durable et la diversité ! En somme, des objectifs qui pourraient se traduire dans l’acronyme français de RSE (responsabilité sociale des entreprises). La contribution volontaire des entreprises aux enjeux de demain est vue d’un bon œil par les consommateurs. Dans une enquête de 2017 pour le Reputation Institute, sur le territoire français, l’engagement citoyen est la deuxième dimension la plus importante pour les consommateurs. Juste après les produits et services proposés par l’entreprise !

Plutôt B-Corp ou société à mission ?

Pour devenir la meilleure version d’elles-mêmes, les entreprises se donnent de grands objectifs. Plusieurs assureurs sont devenus des sociétés à mission, comme les pionniers que sont la MAIF ou Wakam. Ce label permet à une entreprise de déclarer sa raison d’être, à travers plusieurs objectifs sociaux et environnementaux. D’autres encore ont fait le pari du label B-Corp. De plus en plus populaire sur nos produits, et dans nos assurances, ce label garantit un niveau d’exigences sociétales, environnementales et de transparence. Luko et Lemonade, entre autres, sont déjà montés dans ce train.

Paradoxalement pour certains, la technologie est aussi un moyen de devenir plus éthique et responsable. Les intelligences artificielles ont des défauts, mais surtout des qualités pour ces objectifs ! Elles luttent à leur façon contre les biais, et aident les entreprises à tendre vers la sobriété numérique. Zelros, une des pépites de l’IA française, met en avant sur son site l’impact écologique de ses algorithmes. Alors, assureurs, à vos labels et partez !