Eyst Technology sort du bois ! L’insurtech française vient en effet d’annoncer sa première levée de fonds. Accompagnée par Plug and Play, Wilco et BpiFrance, elle a réalisé un tour en pré-seed hybride (equity, dettes et subventions) dont le montant n’a pas été divulgué.
Avec cette opération, Eyst se donne donc les moyens d’accélérer. La jeune pousse poursuit un double objectif. D’un côté, utiliser la technologie pour aider les assureurs à limiter la fraude. D’un autre, avancer les fonds aux assurés afin d’améliorer le délai d’indemnisation au moment d’un sinistre, jugé souvent bien trop long. 80% d’entre eux souhaiteraient en effet ne plus avoir à avancer d’argent dans cette situation.
Ce tour nous servira à nous entourer de talents, en recrutant de nouvelles ressources. Il nous permettra d’accélérer sur notre commercialisation et de faire connaître notre solution au plus grand nombre sur notre marché de départ, la France.
Arnaud Brodzki, cofondateur Eyst Technology
Dans un contexte économique tendu, la fraude à l’assurance ne cesse de croître. Elle représente un problème particulièrement coûteux, avoisinant les 2,5 milliards de dollars perdus chaque année pour les assureurs ! Entre 2020 et 2021, le nombre de Français ayant fraudé a presque doublé pour atteindre les 20 %.
Face à ce fléau, les assureurs demeurent encore insuffisamment équipés technologiquement pour détecter et parer la fraude après l’indemnisation. Les insurtechs adressant ces briques grâce à la technologie, communément appelées « enablers », ont donc ici une très belle carte à jouer.
Eyst Technology propose ainsi un outil SaaS capable de rendre de fiers services aux assureurs. Comment ça marche ? Cette technologie innovante leur permet d’indemniser instantanément leurs assurés 24/7 avec la génération automatique d’une carte virtuelle, via Apple Pay ou Google Pay.
Ce dispositif permet ainsi d’éviter les avances de fonds par l’assuré… mais aussi de contrôler l’utilisation de ces fonds par l’assureur. En effet, il est possible de configurer la carte pour diriger le paiement en fonction du sinistre à réparer, que ce soit une annulation de vol ou un dégât des eaux. Cerise sur le gâteau, Eyst a développé un outil de scoring permettant d’affiner la connaissance client. Une solution aux avantages multiples, donc, dont on devrait reparler dans les mois à venir !
Voici une première historique : un transfert de cyber-risques vers les marchés de capitaux par le biais d’une réassurance ! Et c’est Hannover Re qui en est à l’origine.
Le troisième réassureur mondial vient en effet de conclure un accord de cyber réassurance proportionnelle de 100 millions $ avec Stone Ridge, un gestionnaire d’actifs américain. Encore une très bonne nouvelle pour le marché de la cyber assurance.
Nous sommes fiers d’avoir relevé ce défi avec Stone Ridge. Nous voyons un énorme potentiel dans le transfert des cyber-risques vers les marchés de capitaux en utilisant l’ensemble de notre boîte à outils. Compte tenu de la forte demande, nos clients attendent à juste
