Un cliché colle à la peau des assureurs depuis la nuit des temps. Assureur rime avec voleur. Ces groupes géants qui sur-facturent leurs clients, et qui ne remboursent pas assez ou après des mois de bataille au moment d’un sinistre. Comme toujours avec les représentations, la réalité est un peu plus complexe et nuancée. Dans la relation assureur-assuré, le dernier cité est ainsi loin d’être irréprochable. Une étude YouGov-LeLynx.fr le prouve : un assuré sur cinq a déjà fraudé sa compagnie d’assurance. Un chiffre qui a doublé en un an, passant de 11 % à 20 % !
Cette explication trouve son explication, notamment, dans les difficultés financières générées par la crise sanitaire. Mais quelle est la motivation exacte de ces individus qui annoncent ouvertement vouloir frauder ? Le sondage du Lynx répond aussi à cette question. 35 % ont eu recours à la fraude pour éviter un malus. Dans une même proportion, 32 % l’ont déjà fait pour éviter l’augmentation de leur prime d’assurance. A l’inverse, certains fraudeurs y ont vu l’occasion d’obtenir une meilleure indemnisation : 29 % d’entre eux ont recours à cette technique.
Frauder son assurance pourrait presque devenir une mode ! Pourtant, cette pratique peut coûter très cher. L’escroquerie à l’assurance est un délit pénal, et les montants sont bien plus élevés que pour un dégât des eaux. Les assurances deviennent aussi de plus en plus efficaces pour détecter les fraudes, et les fraudeurs.
Des insurtechs comme Shift Technology ou Friss sont ainsi des expertes de ce type de traque. A l’aide d’intelligence artificielle, ou d’algorithmes automatisés, elles débusquent les fraudes bien plus efficacement que l’esprit humain. L’innovation peut ici endosser le rôle d’arbitre et remettre de l’ordre dans une relation parfois tumultueuse. Assureurs comme clients doivent la jouer réglementaire, au bénéfice de tous !
D’emblée, soyons honnêtes. En soirée, dire que l’on travaille dans l’assurance fait rarement son effet. Le secteur, personne ou presque n’y vient par vocation. Et pourtant, si vous lisez cet article en tant que pro du milieu, vous savez mieux que quiconque ce qu’il a à offrir. Mais par où commencer pour changer cette image et attirer les talents ?
Et bien, en débutant par la base : soigner ses annonces de recrutement. Une évidence ? Chez Eficiens, nous avons benchmarké plus de 100 offres d’emploi en ligne récentes d’assureurs et de mutuelles. Le constat est édifiant. Dans 90 % des cas, c’est tout simplement un désastre !
Dans un contexte de « grande démission » et de