Dans le secteur de l’assurance, où la relation client est primordiale, l’accessibilité des plateformes digitales devient un enjeu majeur. En 2025, alors que la transformation numérique s’accélère, la question n’est plus de savoir si un site d’assurance doit être accessible, mais plutôt de déterminer jusqu’où aller dans cette démarche d’inclusivité. Entre ambitions et contraintes opérationnelles, comment trouver le juste équilibre ?
L’accessibilité numérique soulève de nombreuses questions stratégiques pour les assureurs. Le niveau de conformité à atteindre, l’impact sur les contenus, l’adaptation du langage pour les personnes en situation de handicap intellectuel… autant de points qui nécessitent une réflexion approfondie. La question budgétaire est également centrale : est-il pertinent d’augmenter les coûts de développement de 50%, particulièrement sur des projets comportant de nombreux formulaires, pour améliorer l’expérience de 5% des utilisateurs ?
Face à ces interrogations, de nombreuses directions marketing optent pour une approche progressive, privilégiant un niveau d’accessibilité intermédiaire qui concilie inclusivité et contraintes projet.
Notre expérience montre que l’accessibilité d’un site web (hors formulaires) repose sur trois piliers fondamentaux, avec une répartition claire des efforts : 10% pour la conception, 20% pour le graphisme, et 70% pour le développement technique. La conception constitue le socle de l’accessibilité, avec une attention particulière portée à l’architecture de l’information et à la navigation intuitive. L’aspect graphique, quant à lui, joue un rôle crucial dans l’expérience utilisateur, notamment à travers les contrastes de couleurs et la lisibilité des contenus. Mais c’est véritablement la dimension technique qui représente le défi majeur, nécessitant une expertise pointue pour garantir la conformité aux normes WCAG et assurer une parfaite compatibilité avec les technologies d’assistance.
Accessibilité =
𝟏𝟎% 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 + 𝟐𝟎% 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐢𝐬𝐦𝐞 + 𝟕𝟎% 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐝𝐞
Il est également important de noter que les systèmes d’exploitation modernes (Windows, MacOS, iOS et Android) intègrent désormais des fonctionnalités d’accessibilité de plus en plus sophistiquées. Ces avancées technologiques contribuent à améliorer l’expérience des utilisateurs, indépendamment du niveau d’accessibilité natif des sites web. Les paramètres d’accessibilité d’un iPhone, par exemple, offrent des possibilités remarquables pour adapter l’interface aux besoins spécifiques de chaque utilisateur.
Systématiquement en refonte de site, de parcours, ou d’espace assuré, Eficiens pose l’accessibilité comme priorité dès la conception. La première étape est de se mettre d’accord sur le niveau d’accessibilité souhaité (défini éventuellement par une note – nous recommandons de viser 65 à 70 sur les 106 critères du test (voir comment tester l’accessibilité d’un site)
https://accessibilite.numerique.gouv.fr/methode/criteres-et-tests/
Dans ce contexte, la clé réside dans l’adoption d’une approche pragmatique et évolutive. Plutôt que de viser une accessibilité totale dès le départ, qui pourrait s’avérer coûteuse et complexe à mettre en œuvre, il peut être plus judicieux de procéder par étapes. Cette stratégie permet non seulement de maîtriser les coûts et les délais, mais aussi d’améliorer progressivement l’expérience utilisateur tout en s’adaptant aux évolutions technologiques et réglementaires. L’essentiel est de garder à l’esprit que l’accessibilité n’est pas une destination finale, mais un processus d’amélioration continue au service de tous les utilisateurs.
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