La transformation digitale du secteur de l’assurance est lancée ! La pandémie a accéléré, voire même forcé des choses… mais aujourd’hui, ces évolutions ouvrent surtout de nouvelles opportunités aux acteurs du secteur.
Si les assureurs traditionnels ont conscience de la nécessité d’exister dans le monde digital, c’est également le cas des intermédiaires. C’est notamment le cas des courtiers. Les nouvelles technologies sont là pour simplifier leur travail, mais aussi améliorer substantiellement leur relation client. D’ailleurs, 74 % des courtiers pensent que le digital est plutôt une force, d’après une étude réalisée par OpinionWay.
Les clients sont de plus en plus exigeants en matière de conseils et d’informations auprès de tous les professionnels. Les nouvelles attentes poussent les courtiers à proposer un service à la fois le plus personnalisé, fluide et rapide possible. Mais il y a encore du travail pour tirer le meilleur de ces leviers !
75 % des courtiers interrogés considèrent ainsi qu’ils pourraient utiliser davantage les outils digitaux pour leur développement commercial. La digitalisation permet une autonomie souvent recherchée par les clients mais aussi des parcours 100 % personnalisés.
Les nouveaux outils permettent aux courtiers d’offrir des services premium. Ils accompagnent le courtier tout au long du processus, de la souscription, à la gestion d’un sinistre. Les avantages sont évidents, mais un travail d’acculturation et de sensibilisation demeure encore nécessaire pour exploiter la pleine puissance du digital.
Avec l’essor du progrès technologique, de nouvelles insurtechs arrivent chaque jour sur le marché avec leurs innovations. Elles ont pour but de faciliter la vie de l’assuré comme de l’assureur dans tous les domaines du secteur, grâce à la maîtrise de la data et de l’IA notamment.
En France, comme a l’étranger, les insurtechs sont nombreuses à se démarquer. En France, on peut citer, Alan, Descartes Underwriting ou encore Leocare. Alors, alliées ou concurrentes ? La ligne semble très fine du point de vue des courtiers. Ils sont en effet 43 % à identifier les insurtechs comme une menace.
Les insurtechs sont en majorité vue d’un mauvais œil par les courtiers (66 %) et ce, pour plusieurs raisons. Pour 58 % d’entre eux, il s’agit d’une concurrence directe, agressive, car les insurtechs viennent casser les prix du marché. Ces nouveaux acteurs proposent également, pour les courtiers, des produits de moins bonne qualité (50 %) et une qualité de gestion moindre (47 %).
La digitalisation reste encore au cœur de nombreuses discussions. Si la majorité y voit une bonne chose, beaucoup d’acteurs se montrent en parallèle méfiants envers les nouveaux venus. Pourtant, de nombreux acteurs traditionnels semblent avoir décidé de collaborer avec ces insurtechs, pour profiter de leurs expertises et solutions technologiques. Un chemin qu’il semblerait opportun de prendre afin de tirer tout le monde vers le haut !
Depuis son apparition, l’Open Insurance suscite un intérêt grandissant de la part du secteur de l’assurance. Rendu possible grâce aux API, ce modèle permet aux assureurs d’ouvrir leur système d’information à des entreprises tierces. Il dessine ainsi, tout simplement, de nouveaux leviers de croissance.
L’Open Insurance offre différentes perspectives pour les groupes d’assurances. Innover sur les offres, sur les modes de distribution, s’ouvrir à de nouvelles sources de données… Mais aussi s’améliorer sur le segment, toujours clé, de la gestion de sinistres. Lors de son webinar du 5 avril, Insurtech France a croisé différents points de vue pour aborder cette