La jeune pousse française vient d’annoncer sa levée de fonds pour sa plateforme d’épargne-retraite. Remodelé dans le cadre de la loi Pacte, le plan d’épargne retraite obligatoire (PERo) ne soulève pour autant pas l’enthousiasme. Par manque de clarté et de simplicité, il se retrouve délaissé par les entreprises comme les employés. Gedeon a bien identifié le problème et souhaite donner un second souffle au produit grâce à sa solution digitale.
Ce sont donc 2 millions d’euros levés auprès de business angels, dont Guy Delorme (fondateur de Sequens), Gilles Bouvant (fondateur d’Olifant Group), Guillaume de Monplanet (ancien CEO d’Adidas Europe) ou encore le collectif d’entrepreneurs Farmers, qui constituent le premier tour de table de Gedeon.
La retraite est un sujet au coeur de l’actualité, et des inquiétudes, pour nombre de nos concitoyens. En effet, d’après l’institut Ipsos, plus de 8 Français sur 10 craignent manquer d’argent à la retraite. Pourtant le plan d’épargne-retraite obligatoire a pour mission d’améliorer la retraite des salariés, grâce notamment à un cadre fiscal spécifique. Il est alimenté par les versements obligatoires de l’employeur, éventuellement par ceux du salarié et de l’épargne salariale ou autre abondements de l’entreprise.
La plateforme digitale de Gedeon vient simplifier le processus. Sa solution digitale permet aux DRH de valoriser le dispositif et aux salariés de reprendre la main sur leur retraite.
Pour l’entreprise, il y a deux niveaux de gains : le temps, puisque l’on réduit l’ensemble des tâches administratives que l’employeur doit gérer, et la visibilité des efforts effectués sur ce plan. L’idée est de permettre aux entreprises de gagner du temps et de travailler leur marque employeur.
Julien Jacquemin, cofondateur et CEO de Gedeon – dans les colonnes du JDN et de Maddyness
Avec cette nouvelle levée de fonds, l’insurtech, qui compte déjà près de 30 salariés, va pouvoir accélérer. Et déployer une solution répondant à un très fort enjeu du moment auprès des PME françaises.
Elaia, la bonne fée des insurtechs, vient de boucher un quatrième fonds généraliste – Digital Ventures 4 – d’un montant astronomique. Une belle opération qui va lui permettre d’investir davantage dans les startups B2B, notamment dans les secteurs de la cybersécurité, de l’infrastructure cloud et de l’assurance.
D’un montant de 200 millions d’euros, ce fonds est le plus important jamais clôturé par la société d’investissement parisienne. Plusieurs souscripteurs de renom ont pris part au montage, dont BNP Paribas, BPI France, BRED Banque Populaire, des family offices ainsi que des assureurs (MGEN et CNP Assurances).
Elaia compte investir des tickets entre 1 et 15 millions d’euros dans 25