La Lloyd’s se veut un tremplin pour développer des produits innovants contre les risques émergents. Le marché de l’assurance britannique lance dans cette optique un nouveau programme baptisé Lloyd’s Product Launchpad pour succéder à son Product Innovation Facility. Doté de 150 millions de livres, il est décrit comme « un nouveau foyer » permettant à ses souscripteurs d’expérimenter de nouvelles idées de manière sûre et contrôlée. Bref, d’explorer des risques émergents et jugés « non standards » tels que ceux liés aux actifs incorporels et aux nouvelles technologies.
Parmi les beaux « bébés » de ce laboratoire, on peut citer le lancement d’un produit paramétrique couvrant les pannes de cloud par Parametrix et un autre protégeant des vols de cryptomonnaies créé par le syndicat Atrium du Lloyd’s en collaboration avec Coincover.
C’est une évidence. En 2022, le risque cyber sera plus que jamais au cœur de notre quotidien. Sa dimension systémique inquiète, mais des acteurs innovants prennent le taureau par les cornes pour imaginer des solutions efficaces, à l’image de Stoïk. La jeune insurtech vient d’ailleurs d’annoncer une levée de 3,8 millions d’euros pour donner vie à son ambition : s’imposer comme un must en matière de cyber-assurance afin d’appuyer des petites entreprises encore bien trop vulnérables face à ce fléau des temps modernes. Lancée fin 2020 par quatre associés (Jules Veyrat, Alexandre Andreini, Nicolas Sayer et Philippe Mangematin), la cyber-insurtech entend adresser un immense paradoxe. En