Comment s’applique la garantie d’un site web

 

Il y a plusieurs bonnes raisons de créer un site Web, notamment pour augmenter votre crédibilité aux yeux des clients et positionner une image de marque forte. Si l’idée est séduisante, il se peut que vous ne pas soyez au fait des dernières technologies. Il est donc nécessaire de faire appel à un développeur indépendant ou une agence de développement web qui se chargera de la création et du développement de votre site Internet. Pour que cet investissement soit rentable, il faut que le rendu final soit convivial et performant, c’est-à-dire facile à parcourir pour les utilisateurs.

La moindre erreur de codage peut causer une panne de votre site Internet et dans la foulée, un manque à gagner important. Dans ces cas, vous pouvez faire jouer la garantie de site Web. Qu’est-ce ? Retrouvez tout ce qu’il faut savoir ci-après.

 

La garantie de site web : qu’est ce que c’est ?

Tout d’abord, il faut savoir que le contrat de conception d’un site Web est régi par le droit des obligations. Le développeur s’engage à fournir un site Internet conformément aux conditions et spécifications définies par le client en contrepartie d’une rémunération.

Ladite convention doit inclure explicitement le budget alloué au projet, le délai et les étapes de livraison, le droit d’auteur, les livrables et les résultats attendus ainsi qu’une garantie de site Web. Cette dernière clause est indispensable, car elle permet de vous protéger en cas de défaillance technique.

Plus précisément, elle couvre les bugs qui peuvent survenir pendant les phases de tests, de prévisualisation et de lancement de votre site sans que le client n’ait à débourser des frais supplémentaires.

Bien sûr, il convient d’identifier au préalable de quel type de bug il s’agit. Plus généralement, un bug est défini comme une erreur de codage dans un programme informatique qui entrave les fonctionnalités et l’utilisation d’un site Internet.

Un cahier des charges est toujours annexé au contrat. Ce document reprend de manière détaillée les exigences spécifiques du commanditaire du projet (et de la programmation), notamment :

  • une présentation du porteur du projet (nom, coordonnées, activités, concurrents…)
  • l’objectif du site
  • le type du site
  • la structure des contenus du site
  • l’hébergement
  • le(s) nom(s) de domaine
  • les langages utilisés
  • la charte graphique
  • l’architecture du site Web
  • les fonctionnalités, etc.

Notez que le cahier des charges a une valeur juridique et peut être utilisé comme preuve devant la juridiction compétente en cas de litige.

 

Le périmètre de la garantie

Comme évoqué précédemment, la garantie de site Web couvre les erreurs ou les éventuelles omissions commises par le développeur pendant le processus de développement. Elle s’applique donc au code et aux graphiques, et court pendant une durée prédéfinie par les parties. Généralement, elle s’étend entre 30 jours et trois mois à partir du lancement du site Internet. Un délai raisonnable vus les évolutions incessantes du web est de 45 jours à compter de la mise en ligne.

Cette assistance peut englober :

  • la réparation des liens morts
  • les problèmes d’affichage dans les navigateurs prévus dans le contrat
  • les erreurs de téléchargement de fichiers et d’images
  • les problèmes de lecture vidéo et audio
  • les messages d’erreur
  • les problèmes liés au CMS ou au logiciel d’e-commerce.

La garantie comprend également un check-up de la bonne santé du site Internet. Toute demande supplémentaire qui n’est pas comprise dans le contrat (nouvelle fonctionnalité, refonte, changement CSS, validation des formulaires,…) est assimilée à une nouvelle prestation – ce qui représente un nouveau contrat et des frais supplémentaires.

Il est donc conseillé de souscrire à un contrat de maintenance – par exemple mensuelle – afin de garder votre site Web à jour.

 

Les actions de maintenance non couvertes par la clause de garantie

Le développeur n’intervient pas si le bug ou le défaut résulte d’une modification de code apportée au site Web par vous-même ou une agence tierce. Également, il n’est pas responsable des pannes provenant de :

  • votre hébergeur Web
  • votre administrateur de nom de domaine
  • votre fournisseur de courrier électronique
  • de la mise à jour du CMS ou si le dysfonctionnement résulte d’un code personnalisé introduit par un développeur tiers
  • de la migration d’un hébergeur à un autre
  • de plugins et de modules tiers

Pour conclure, la garantie de site Web est indissociable d’un contrat de conception d’un site Internet. Un bug ou un défaut de codage est courant pendant la phase de développement. De plus, cela vous permet de bénéficier librement d’un contrôle qualité pendant le délai imparti dans le contrat.