Les vélibs, les Biclous, les Vélo’v ou les Vclub seraient-ils en voie de disparition ? À l’heure actuelle, ce sont les free floating qui ont le plus la cote. Qu’est-ce que c’est ? Quelles sont les règles applicables ? Y a-t-il besoin d’une assurance ? Eficiens vous en dit plus dans cet article.
Le free floating (ou flotte libre) est un moyen de transport en libre service, et donc, sans borne. À la différence des vélibs et autres vélos de ville, les free floating n’ont pas besoin d’être déposés en station.
C’est en 2014, à Pékin, que les premiers engins de free floating ont vu le jour. Les vélos étaient simplement déposés sur un trottoir. Pour les utiliser, il suffit de télécharger une application mobile. Celle-ci permet de localiser tous les engins, mais aussi de les activer.
En France, ce système a été en partie réglementé par la loi sur la mobilité.
L’un des pionniers en matière de free floating est la start up Pony Bikes. L’entreprise met à disposition des vélos en free floating dans les villes d’Angers et de Bordeaux. Pony Bikes a développé un système innovant : les utilisateurs ont la possibilité de devenir propriétaire du vélo. S’ils le souhaitent, ils peuvent aussi le mettre en location et obtenir une commission à chaque utilisation.
À l’heure actuelle, les free floating sont encore récents, mais promettent de grandes évolutions dans la manière de nous déplacer.
C’est la loi sur la mobilité qui apporte des précisions quant à la réglementation sur les free floating.
En effet, les free floating comportent des vélos, mais également des NVEI, à savoir les nouveaux véhicules électriques individuels. Dans ce cas, les trottinettes électriques en libre service obéissent à la nouvelle réglementation :
Les trottinettes électriques, et autres EDP motorisés, ont causé de nombreux accidents dans les grandes villes. C’est pourquoi, les conducteurs sont désormais soumis à l’obligation de souscrire une assurance NVEI. Cette assurance permet de couvrir les utilisateurs en cas de dommages. Cela concerne tous les dommages causés à soi-même, mais également aux tiers. Attention, pour une protection complète, respectez bien toutes les indications de l’assurance. Bien souvent, le port du casque est une condition essentielle pour bénéficier de la couverture.
Tout conducteur de véhicule terrestre à moteur a l’obligation de souscrire une assurance automobile. Cela concerne aussi bien les voitures (avec ou sans permis) que les motos. En cas de non-respect de cette obligation, quels sont les risques de la conduite sans assurance ? Eficiens répond à vos questions
La conduite sans assurance est avant tout un délit. À ce titre, le conducteur risque des sanctions pénales importantes.
Depuis 2017, la conduite sans assurance est sanctionnée d’une amende forfaitaire de 500 €. Dans un tel cas, le conducteur ne passe pas par le tribunal. Cette procédure simplifiée est uniquement valable hors récidive, en l’absence d’autres infractions, en