Chaque jour qui passe, chaque nouveau record, chaque nouvelle catastrophe nous alerte sur la sombre réalité. Le changement climatique se poursuit, dans une course folle qui invite à agir urgemment. Les rapports fournis par le milieu scientifique, et l’on pense forcément au GIEC, sont édifiants. L’humanité joue une partie décisive et doit se mobiliser pour éviter de perdre le contrôle. Les assureurs, on l’a déjà écrit à maintes reprises dans nos colonnes, peuvent jouer les locomotives sur le sujet. Mais endossent-ils réellement ce costume qui semble taillé sur mesure ?
Le rapport de Capgemini « Walking the talk, How insurers can lead climate change resiliency ? » nous livre de précieux éléments d’analyse. On y apprend, et l’on ne sera malheureusement guère surpris, que le secteur est en retard sur le sujet. Et c’est forcément un paradoxe, car 74% des 270 acteurs interrogés se disent particulièrement inquiets à propos des enjeux liés à l’assurabilité. Pourtant, malgré ce constat, on demeure loin du compte au niveau des actions mises en œuvre,. Ainsi, l’étude fait ressortir ce chiffre inquiétant : seuls 8% des assureurs peuvent être considérés comme des champions de la résilience climatique en 2022 !
La prise de conscience, et cela relève de l’évidence, ne suffit plus. Il y a nécessité aujourd’hui d’aller plus vite, et plus loin. Mais comment faire ? Et bien, en s’inspirant dans un premier temps, peut-être, des bonnes pratiques des fameux « champions de la résilience climatique ». On notera notamment que :
C’est pour l’assurance une opportunité aux allures de « game changer », qui va impacter les générations futures. Nous sommes cependant déjà en deuxième période et il est de notre responsabilité d’agir. Maintenant.
Nigel Walsh, Directeur de la branche assurance chez Google
Afin de mieux comprendre, anticiper et réagir face aux enjeux climatiques, la capacité à embrasser le potentiel de l’innovation sera déterminante. Et ça tombe bien, puisque les initiatives se multiplient. En France, le spécialiste de l’assurance paramétrique Descartes Underwriting, ou la pépite HD Rain, sont de brillants exemples d’insurtechs à l’avant-garde. Des acteurs établis depuis plus longtemps, comme Axa et Bessé, qui ont récemment mis leur savoir-faire en commun, montrent également la voie à suivre. Aux autres membres de l’écosystème, ceux qui sont encore trop frileux, de s’ouvrir et de saisir les opportunités à leur portée. On l’a bien compris, il n’est dorénavant plus question de tergiverser.
Notre époque est engagée dans une réflexion majeure sur la question de la mobilité. Afin de répondre aux enjeux environnementaux comme aux problématiques d’un monde urbain qui poursuit sa densification, un mouvement est déjà amorcé. L’émergence des véhicules électriques, dont les ventes explosent actuellement, constitue une belle preuve de cette tendance. Et forcément viennent se greffer de nouveaux enjeux assurantiels autour de cette nouvelle réalité.
Les opportunités sont évidentes pour les assureurs et n’ont pas échappé à l’équipe de Joltee. La jeune insurtech française vient de se lancer sur le créneau prometteur de la voiture électrique. Objectif : concevoir une offre globale de